Jonathan Bertrand, le président de technologies D-Central, a des ordinateurs chinois dans sa « mine » de bitcoins en banlieue de Montréal. Ces appareils coûtent jusqu'à 3000 $ par unité. Ces cinquante machines n’ont ni écran ni clavier. Mais elles possèdent chacune des dizaines de microprocesseurs et deux gros ventilateurs qui produisent presque autant de bruit qu’un aspirateur.
Ce sont des milliers de machines comme celle-ci réparties sur toute la planète qui permettent au réseau bitcoin de fonctionner. Le réseau bitcoin est de puces qui font des calculs constamment, chaque seconde. Le bitcoin est une unité d'un système de paiement virtuel permettant à ses utilisateurs d'échanger des biens et des services sur Internet sans passer par une banque.
Chaque propriétaire qui met sa machine à disposition du réseau reçoit une petite fraction de bitcoin en guise de récompense. Ces machines appartiennent à des particuliers, mais surtout à des compagnies spécialisées qu'on surnomme les « mineurs » de bitcoins. Un bitcoin vaut aujourd’hui plus de 9000 $. Autant dire que les « mineurs » de bitcoins font de bonnes affaires.
Au tarif résidentiel québécois, chacun de ses ordinateurs consomme 90 $ en électricité par mois. L'entreprise du jeune entrepreneur Bertrand est en expansion. Il possède déjà cinquante machines et il en installera des dizaines d’autres dans son hangar climatisé. Il compte aussi ouvrir une nouvelle « mine » de bitcoins dans la banlieue de Montréal.
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